Amicie Auriault, mon arrière grand-mère, nous a laissé de précieux petits cahiers. Sur leurs pages sont inscrits des conseils pratiques qu'elle a noté avec application tout au long de sa vie. Ce sont des recettes, souvent toutes simples, pour la vie de tous les jours, des remèdes pour les hommes et pour les animaux, des conseils de beauté, des astuces...
Ces cahiers oubliés dormaient sagement jusqu'à ces dernières années. Joëlle Grassin, ma belle-sœur, s'est passionnée pour ces notes anciennes. Son métier de pharmacien au CHU de Poitiers faisait d'elle une lectrice des plus avisées.
Après les avoir relus, étudiés, commentés, après s'être demandée comment partager ce petit trésor, elle a réussi à intéresser un éditeur et un livre est paru.
Dans une présentation agréable, illustrée en particulier de nombreuses publicités anciennes de médicaments qu'elle aime collectionner aussi, les « Carnets d'Amicie » sont disponibles pour tous ! Vous trouverez le livre sous le titre « Les conseils utiles d'une grand-mère poitevine » sur les sites de la FNAC d'Amazon ou encore de son éditeur. Je ne peux que vous encourager vivement à l'acquérir !
Reportage diffusé par France 3 le mardi 6 novembre 2007 :
|
|
|
Rechercher
dans :
Ma base de patronyme Tout GeneaNet |
|||||||
Patronyme
:
|
Commune
:
|
|
|||||
"Mes campagnes":
"Entré au chapitre de Sainte-Radégonde de Poitiers,
comme enfant de chœur, à l'âge de quatre ans et demi, j'y
restai pendant plus de dix ans. La révolution vint, et, comme les
chapitres étaient supprimés, on me renvoya. Mon père,
qui était tailleur de pierre, me fit travailler avec lui. Le métier
ne me plut pas et je résolus bientôt de quitter ma famille
et de me faire soldat. Mais, ayant communiqué mon dessein à
mes parents, ils me décidèrent à rester encore quelque
temps au milieu d'eux. Cependant au bout de quelques jours, comme je m'ennuyais
beaucoup, je pris la résolution de partir sans rien dire. Un matin,
me trouvant seul, je prends mon paquet, quelque argent et je me mets en
route pour la Rochelle où j'avais un oncle."
Philippe René Girault apprend la musique comme enfant de chœur,
et à 14 ans décide de quitter ses parents pour entrer dans
l'Armée (1791). Il restera durant 20 ans soldat musicien et assistera
à de nombreux faits de guerre. Durant "Ses Campagnes" il tient un
carnet de notes qui servira à la rédaction de ce livre.
Il est allé jusqu'en Pologne actuelle où naîtra
l'un de ses enfants (Stettine). Il a assisté aux batailles de Valmy,
Fleurus, les sièges de Mayence, la grande retraite de Jourdan, la
bataille d'Hohenlinden et jusqu'à la bataille d'Essling. Il raconte
ce qu'il a vu, les difficultés pour trouver à manger et de
nombreuses rencontres.
Voulez-vous en savoir plus ?
Des extraits de la vie militaire de Philippe-René GIRAULT confrontés à d'autres récits sur le web:
Je possède une édition récente de ce livre,
mais si vous en avez une édition ancienne, je serais très
heureux de connaître les dédicaces qui y figurent peut-être.
Ecrivez
moi vite !